#7 - Que faire pour développer son engagement collaborateur ?
Bonjour tout le monde ! Comment allez-vous ? Nous revoilà pour un 7e numéro ! Quelle joie de voir que la communauté des Goodies s'agrandit pour cette nouvelle édition 🤩
Si vous avez aimé les derniers numéros, n'hésitez surtout pas à partager la Goodletter avec vos proches 🚀
Aujourd'hui comme vous avez pu le deviner, on va vous parler de l'engagement collaborateur.
1 - Savez-vous ce que c'est que l'engagement collaborateur ?
Si oui, ce numéro peut tout de même vous servir. Si non, ça tombe bien parce qu'on s'est penché sur le sujet pour vous ...
C'est quoi l'engagement collaborateur ? C'est tout simplement le niveau d'attachement de l'employé pour la réussite de l'entreprise. Autrement dit, c'est la volonté du salarié à faire avancer la firme.
Bon sinon, connaissez-vous la pyramide de Maslow ? Vous savez celle qui illustre la hiérarchie des besoins que l'humain veut satisfaire durant sa vie ? Dès que l'humain satisfait un besoin, il monte dans la pyramide et se met à la recherche de la satisfaction du besoin qui se trouve au dessus.
Vous allez vous demandez mais, quel est le rapport ? Et bien il se trouve que l'engagement collaborateur peut lui aussi être illustré par une pyramide du même style que celle de Maslow. Mais ici il s'agit de la pyramide de Gallup qui indique les 4 piliers de l'engagement collaborateur.
La pyramide peut sembler compliquée à première vue, mais ne vous inquiétez-pas, c'est pour ça qu'on est là.
On va vous expliquer pas à pas son fonctionnement en partant du bas vers le haut :
Le premier pilier repose sur les besoins primaires. Ici ce sont les besoins de l'employé de connaître ses missions. S'il ne sait pas exactement quoi faire alors il ne franchit même pas le premier niveau d'engagement collaborateur.
Ensuite le deuxième pilier lui, porte sur le soutient de son entreprise. Le salarié doit être remarqué pour son travail et ses idées.
Le troisième pilier représente les besoins en conditions de travail. Il s'agit à la fois de son environnement mais aussi des liens sociaux qui peuvent se créer.
Et enfin au sommet on retrouve le pilier de la progression - référence aux capacités d'évolution au sein de l'entreprise.
Donc pour résumer, si le salarié voit que l'entreprise répond à tous ces besoins, alors il sera engagé envers son entreprise.
Vous allez vous demander : Mais... pourquoi on vous raconte tout ça ? Et bien c'est parce que...
2 - L'engagement collaborateur n'est pas à mettre de côté
Et on va vous expliquer pourquoi :
En misant sur l'engagement collaborateur, vous jouez sur la fidélisation des salariés. C'est-à-dire qu'ils remueront terres et mers pour que l'entreprise atteigne le sommet de la réussite. Ceci veut aussi dire que les employés resteront plus longtemps et seront moins enclins à vouloir quitter la firme. Et petit bonus ! Miser sur l'engagement collaborateur veut aussi dire que vous attirerez les meilleurs talents vers vous sans que vous ayez à chercher trop loin.
Ensuite, investir dans l'engagement collaborateur correspond à diminuer son turnover. Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que vos employés sont plus heureux. Et oui ! Plus le turnover est bas, plus cela se traduit par des salariés heureux. Dans le cas contraire un turnover élevé correspond à des employés malheureux, qui donc sont plus enclins à quitter l'entreprise pour une autre.
Enfin, l'engagement collaborateur est rentable, et oui ! D'après le Journal of Corporate Finance, ça rapporte plus qu'il ne coute d'investir dans l'engagement collaborateur. Les entreprises qui investissent développent 2,5x plus de chiffres d'affaires qu'une entreprise similaire qui n'investit pas dans l'engagement de ses employés. Donc investir dans l'engagement collaborateur n'est que bénéfique pour l'entreprise.
Vous comprenez donc bien que l'engagement collaborateur ne peut pas être laissé au fond du placard. Surtout, qu'il a un rôle crucial dans la marque employeur à ne pas négliger.
Maintenant la prochaine étape serait de savoir comment améliorer son engagement collaborateur. Mais avant toute chose, il faut savoir identifier l'état de l'engagement de ses salariés. Pour cela on vous a trouvé une liste d'indicateurs indispensables...
3 - Mesurer son engagement collaborateur en trois indicateurs
#1 - Le taux d'absentéisme.
Il donne comme son nom l'indique le nombre de salariés absents. Un taux élevé indique des salariés peu engagés envers l'entreprise. Et vice-versa, un taux bas indique des salariés très engagés dans leur travail.
#2 - L'Employee Net Promoter Score ou ENPS pour faire plus court.
C'est un indicateur de recommandations faites par les employés. Si un employé est engagé, il est supposé de vouloir recommander son entreprise à son entourages. En clair, un engagement élevé est égal à un score élevé.
#3 - Le taux de turnover. Et oui le revoilà !
Il nous suit partout dans cette édition parce que c'est un des principaux indicateurs de bien-être au travail. Donc évidemment il se trouve dans cette liste également. Pour rappel il indique d'ordre général le bien-être des salariés en entreprise. S'ils sont malheureux, le taux de turnover sera élevé, et vice versa.
Ok, on a nos indicateurs. On peut donc connaître le niveau d'engagement de nos salariés. C'est bien beau tout ça mais, comment on fait alors pour améliorer le niveau d'engagement collaborateur s'il est bas ? Et bien figurez-vous qu'on a pensé à tout ! Laissez-nous vous présenter ...
4 - Le guide booster engagement collaborateur - signé Fidensio
Pour construire ce petit tuto, Fidensio s'est aidé de la théorie de Gallup qui dit qu'il y a 12 étapes à franchir pour atteindre un engagement collaborateur maximal. Pour faciliter tout ça - parce que 12 étapes ça fait quand même beaucoup, on va regrouper les étapes et en faire 4 catégories pour rejoindre la pyramide de Gallup - à 4 étages également, et venir la compléter :
#1 - Le rôle
Ici comme on l'avait vu, l'employé a besoin de savoir ce que son entreprise attend de lui en termes de tâches et missions. Mais en fait c'est pas suffisant pour que le salarié soit impliqué. En plus de ses missions individuelles, il faut aussi qu'il sache quels sont les liens entre son poste et les objectifs de l'entreprise. Autrement, l'employé ne comprendra pas le rôle qu'il a à jouer pour faire gagner son équipe
#2 - La reconnaissance
Au deuxième étage, les salariés ont besoin d'être reconnus pour leur travail. Il s'agit donc de leur dire "merci", "bravo", "bon travail", lorsqu'ils font du bon boulot ou lorsqu'ils rendent service. Mais ça ne s'arrête pas à là ! Il faut aussi écouter leurs idées et opinion. Ne surtout pas les mettre de côté pendant les réunions ou les travaux d'équipe.
#3 - L'environnement
À l'étage du dessus, on retrouve les conditions de travail. Il s'agit non seulement des fauteuils confortables, de la machine à café, ou encore des toilettes propres. Mais il y a aussi les opportunités de nouveaux liens sociaux qui viennent épauler l'ensemble. En effet le salarié a besoin de savoir qu'il pourra bien s'intégrer à l'équipe en plus de savoir qu'il aura accès à une bonne cafétéria.
#4 - Le développement
Enfin au dernier étage, au sommet de l'Everest se trouve les opportunités d'évolution. Que ça soit du développement professionnel ou personnel, ou les deux. Les employés ont besoin qu'on leur offre des pistes de formation pour qu'ils développent leurs compétences régulièrement. Il peut s'agir de leur apprendre à faire des tâches qui ne s'inscrivent pas du tout dans leur missions, ou il peut aussi agir tout simplement de développer la base de savoir. Et pour que l'employé puisse se rendre compte de son évolution, instaurer des points de contrôle réguliers pour qu'il puisse évaluer ses progrès.